Les filles qui mentent d' Eva Björg Ægisdóttir

Traduit de l’Islandais par Jean-Christophe Salaün

Éditions de la Martinière – Avril 2022

Le récit s'ouvre sur les confidences d'une jeune maman désemparée et totalement désarmée par la naissance de sa fillette lovée à ses côtés. Le lien semble instantanément sibyllin et douloureux. Le lecteur perçoit une obscure tension qui laisse présager des relations dégradées et nocives. Nous suivrons l’évolution de cette relation tout au long du roman grâce à des chapitres en alternance qui ponctueront le roman.

Dans le même temps, des ados découvrent le corps d’une femme dans un champ de lave et l’autopsie dévoile l’identité d’une mère célibataire disparue voici plus de sept mois. Disparition qui n’avait guère inquiété son entourage, la disparue ne paraissant pas particulièrement appréciée de sa fille et … des autres. Elma, ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavik et son équipe sont alors chargées de l’enquête. Les investigations révèlent des mensonges de part et d’autre qui ne facilitent guère la résolution du mystère…

Un premier roman fort réussi ! L’intrigue est habilement menée, les différents protagonistes sont brossés avec pertinence et crédibilité. Les chapitres offrent des rebondissements et le rythme ne s’essouffle pas. Je recommande chaudement !

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